• Entends-tu au lointain l'éclosion des étoiles
    Obscurcies par des draps aux reflets de moutarde
    Et la ville la nuit l'illumine et la farde
    De radiations aiguës blafardes brillants voiles

    Fluides néons ténèbre acide guidez-moi
    Vers l'aube claire et translucide aux doigts de vin
    Sous l'ondée froide sombre et belle Sang divin
    Tandis qu'on chante ulule et danse avec effroi

    La nuit avale l'aube à peine est-elle née.


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  • Sourire radieux
    Solaire blancheur
    Cerclé d'une aube d'amour


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  • Je constellai mes mains d'une voûte de pluie
    Sous les rayons dorés des lampadaires sourds
    Tremblantes à la faim de futures amours
    Aux ivresses des lois innées que l'on oublie

    Avais-je pu permettre Ô forces souterraines
    Cet écart du pouvoir pour l'isolement traître
    Alors que de ce ciel j'étais l'unique maître
    Qu'avec le sang battait un espoir dans ces veines ?

    Fallait-il que tes yeux broient un regard perdu
    Pour que d'un triste abîme un obscur dieu renaisse
    Une étoile déjà coule en la nuit épaisse
    Et trace le chemin que j'avais toujours vu ?

    J'étais seul maître à bord avant tout avant Dieu
    Tourne un grand univers dont je suis le moyeu.


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  • Senteur des pins
    Mes assassins
    Courez les champs
    Faites vos temps
    Pelage noir
    Bois tout ton soûl
    Accuse un coup
    De ma ciboire
    Parfum des blés
    Meurtre oublié
    Féline envie
    Je te délie
    Ô grand plaisir !
    Laisse-moi t’être
    Un altimètre
    À ton jouir

    Vous écoutez Radio Déliquescence
    Retournez-vous et embrassez votre essence.


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  • Réapprends-moi l’ivresse
    La lumière de l’Oh! soudain
    Les chairs une sans lendemain
    Réapprends-moi sans cesse

    Fais-moi vivre ton corps
    Son cristal perlé de notre osmose
    Rendu stygien à toute cause
    Je viens aimer ton corps

    Ô ma dionysiaque
    Je t’ai attendu si longtemps
    En rêvant l’insidieux serpent
    Toi mon aphrodisiaque

    A l’orée de l’instant
    Que je pris à ton sein
    Las ! Il est déjà temps
    De retourner serein

    Je ne te pleure pas
    Vois-tu, je suis rodé
    Et je sais, chair usée
    Tu ne pleureras pas.


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  • Bonjour tout le monde. Sacré bout de temps, non ?

    Je ne pense pas que je vais continuer de manière aussi soutenue l'écriture poétique, en tout cas pour le moment. Je vais plutôt reprendre le concept de mon premier blog, Culture Populaire. Mais nous verrons cela après les examens.

    Bonne journée !


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  • Monseigneur Léonard
    Mange en rose, dur lion
    Or Danneels migre nu
    Alors démon uni règne
    Nargue mon sein drôle
    Il mena Rondé, songeur
    À l'onde morne, grise, un
    Mignon s'en élourdera. 


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