L'homme est un arbre volant
Une graine qui s'envole
D'une spore inquiète et folle
Et pousse en descendant

Je planterai mes racines
Dans un terrain meuble et tendre
Là où je pourrai entendre
Cette voix qui me fascine.

Embrasse-moi Laisse-moi voir
Le beau soleil qui s'est caché
Dans les replis de ta chemise
Il y a là bien trop de soir
Approche-toi Je veux chercher
Cette lumière Où l'as-tu mise
Je sais qu'elle est en ton pouvoir
Tu irradies, amourachée
Sur mon envie qui t'est soumise
Embrasse-moi Laisse-moi voir
Cette lumière détachée
De tout ciel De toute emprise.

Les passants vont au gré de l'averse
Océan fluctuant, parapluies
Courant fort et couleur de la suie
Que la pluie décolore et transperce

Et chacun et se gèle et se gerce
Tombe enfin où la pluie l'a conduit
Un seul homme put porter à lui
Les rayons du soleil qu'il disperse

Sur la mer de cadavres trempés.

Remember this day
There's an easy way
Look at my red eyes
And come in my arms

Long ago
You said no
Long ago
You said no more

My heart had a choke
Every time we broke
The silence to say
So long and good day

Long ago
You said no
Long ago
You said no more

All I got's nothing
Some cold wind blowing
Dust into my hands
And everything ends

Long ago
You said no
Long ago
You said no more

Dust into my hands
I just had one chance.

Mentula tam magna est, tantus tibi, Papyle, nasus
ut possis, quotiens arrigis, olfacere.

Ton sexe est aussi grand, Papylus, que ton nez
A tel point qu'en bandant, tu peux le respirer.

Martial, VI, 36

Il est un nom qui me revient
Un nom très doux à mes oreilles
Qui n'est clair que dans mon sommeil
Mais jamais je ne m'en souviens.

En souvenir de nos corps enlacés

Permets-moi de t'offrir les derniers vers

Que j'ai consacrés à ton univers

Un baiser et une ultime embrassée.