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Par Morelon le 29 Avril 2011 à 22:25
Let's live, my Lesbia, let's love
And the whispers of these old men
Let's just take them for what it's worthSuns can die and be brought to life
But once our short light is taken
We've to sleep in eternal night.
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Par Morelon le 29 Avril 2011 à 12:01
Poor Catullus, don't fool yourself
What you have lost, you won't have itThey shone for you, bright suns, before
When you ran, to this girl, so glad
We loved her, as it'll never be
At this time we were just happy
You wanted that, she wanted that
They shone for you, bright suns, beforeToday she denies and you, weak
Don't go after, leave misery
Strenghten your soul, try to resist
Goodbye lady, I'm Catullus
I won't seek who doesn't want me
But you'll regret, You won't be seekedBitch, I curse you! What life it is ?
Who'll be near you? Appreciate you ?
Who will you love , and belong to ?
Who will you kiss ? nibble his lips ?But, Catullus, stay and resist.
Harder than I thought, I do have more ease in translatig Latin poems in French.
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Par Morelon le 29 Avril 2011 à 09:42
We're still watching the stars
We don't know further who we are
We've been walking so many steps
Until our hopes collapseI am a doll
Someone normal
Someone special
I am a foolI still don't understand
Why we do run around the world
Because all travels disappoint
Maybe for you they don'tI am a doll
Someone normal
Someone special
I am a foolI'm not sure I'll hold on
Maybe I'll stop and you'll be gone
With no sorrows and no sadness
There is just someone lessI am a doll
Someone normal
Someone special
I am a foolI am a doll
Someone normal
Someone special
I am a fool
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Par Morelon le 28 Avril 2011 à 23:32
Pauvre Catulle, cesse de t'illusionner
Et ce que tu n'as plus, tu dois l'abandonner.Ils ont brillé pour toi, ces soleils blancs, jadis
Quand tu venais à cette femme avec délices
Que nous aimâmes comme on n'en aima jamais
Ce n'était à cette heure que joyeux méfaits
Ce que tu désirais elle en voulait aussi
Ils ont brillé pour toi, ces soleils blancs, jadisAujourd'hui est refus et toi, faible, ne veux
Ne suis plus ce qui fuis, et ne vis malheureux
Mais endurcis ton âme, endurcis et résiste
Adieu, la jeune fille, Catulle n'est pas triste
Il ne te quérira jamais contre ton gré
Mais toi tu t'en plaindras, n'étant plus désiréeVile, malédiction! Quelle vie tu auras !
Qui donc t'approchera ? Qui belle te verra ?
Qui donc tu aimeras ? A qui te dira-t-on ?
A qui donc tes baisers ? Ces mordillements mignons ?Mais toi Catulle, résolu, fais-toi violence.
Catulle, fragment 8.
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Par Morelon le 28 Avril 2011 à 22:20
Vivons, ô ma chère Lesbie, et aimons-nous
Et les grommellements des séniles crétins
Tenons-les tous pour valant moins d'un simple souPeuvent mourir, peuvent renaître les soleils
Mais quand notre éphémère lumière s'éteint
Une éternelle nuit reçoit notre sommeilDonne-moi des baisers, mille, et ensuite cent
Et puis mille autres, cent encore et encor mille
Enfin quand nous en aurons fait beaucoup de mille
Nous en perdrons le compte en le mêli-mêlantPour que qui nous envie ne puisse vouloir nuire
En apprenant que tant d'embrassades se firent.Catulle, fragment 5
À Nyx et Foénor.
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Par Morelon le 28 Avril 2011 à 21:03
Nulle femme ne put se dire aimée aussi
Vraiment que tu le fus par moi, ô ma Lesbie
Jamais un lien ne fut aussi bien respecté
Que dans l'amour que je portais de mon côté.Fragment 87.
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Par Morelon le 27 Avril 2011 à 21:56
Je ne veux pas. Il va rentrer. Là, dans l'instant.
J'entends ses pas dans l'escalier, je tremble un temps
Le temps déploie ses doigts d'acier mais je le sens
L'angoisse croît je vais pleurer, en me pliantJ'ai décidé de me défendre, j'ai fermé
La porte à clé, il peut l'entendre, il est fâché
J'entends crier, je dois descendre, j'ai peur et
Lui, il le sait, il n'est pas tendre, c'est comptéLa porte craque sous le poids des coups puissants
Je prends un sac tout contre moi, en espérant
Que cette flaque ne se voit qu'en la cherchant
Bientôt la claque arrivera, où est Maman ?J'entends sa voix dans le salon, à peine assez
Pour qu'il se soit fait la raison de s'arrêter
Il descend, croit que la Suzon a dû rêver
Pour une fois, Maman, c'est bon, j'ai évitéCe qui se fait le samedi quand tu t'en vas.
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