• Let's live, my Lesbia, let's  love
    And the whispers of these old men
    Let's just take them for what it's worth

    Suns can die and be brought to life
    But once our short light is taken
    We've to sleep in eternal night.


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  • Poor Catullus, don't fool yourself
    What you have lost, you won't have it

    They shone for you, bright suns, before
    When you ran, to this girl, so glad
    We loved her, as it'll never be
    At this time we were just happy
    You wanted that, she wanted that
    They shone for you, bright suns, before

    Today she denies and you, weak
    Don't go after, leave misery
    Strenghten your soul, try to resist
    Goodbye lady, I'm Catullus
    I won't seek who doesn't want me
    But you'll regret, You won't be seeked

    Bitch, I curse you! What life it is ?
    Who'll be near you? Appreciate you ?
    Who will you love , and belong to ?
    Who will you kiss ? nibble his lips ?

    But, Catullus, stay and resist.

     

    Harder than I thought, I do have more ease in translatig Latin poems in French.


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  • We're still watching the stars
    We don't know further who we are
    We've been walking so many steps
    Until our hopes collapse

    I am a doll
    Someone normal
    Someone special
    I am a fool

    I still don't understand
    Why we do run around the world
    Because all travels disappoint
    Maybe for you they don't

    I am a doll
    Someone normal
    Someone special
    I am a fool

    I'm not sure I'll hold on
    Maybe I'll stop and you'll be gone
    With no sorrows and no sadness
    There is just someone less

    I am a doll
    Someone normal
    Someone special
    I am a fool

    I am a doll
    Someone normal
    Someone special
    I am a fool


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  • Pauvre Catulle, cesse de t'illusionner
    Et ce que tu n'as plus, tu dois l'abandonner.

    Ils ont brillé pour toi, ces soleils blancs, jadis
    Quand tu venais à cette femme avec délices
    Que nous aimâmes comme on n'en aima jamais
    Ce n'était à cette heure que joyeux méfaits
    Ce que tu désirais elle en voulait aussi
    Ils ont brillé pour toi, ces soleils blancs, jadis

    Aujourd'hui est refus et toi, faible, ne veux
    Ne suis plus ce qui fuis, et ne vis malheureux
    Mais endurcis ton âme, endurcis et résiste
    Adieu, la jeune fille, Catulle n'est pas triste
    Il ne te quérira jamais contre ton gré
    Mais toi tu t'en plaindras, n'étant plus désirée

    Vile, malédiction! Quelle vie tu auras !
    Qui donc t'approchera ? Qui belle te verra ?
    Qui donc tu aimeras ? A qui te dira-t-on ?
    A qui donc tes baisers ? Ces mordillements mignons ?

    Mais toi Catulle, résolu, fais-toi violence.

     

    Catulle, fragment 8.


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  • Vivons, ô ma chère Lesbie, et aimons-nous
    Et les grommellements des séniles crétins
    Tenons-les tous pour valant moins d'un simple sou

    Peuvent mourir, peuvent renaître les soleils
    Mais quand notre éphémère lumière s'éteint
    Une éternelle nuit reçoit notre sommeil

    Donne-moi des baisers, mille, et ensuite cent
    Et puis mille autres, cent encore et encor mille
    Enfin quand nous en aurons fait beaucoup de mille
    Nous en perdrons le compte en le mêli-mêlant

    Pour que qui nous envie ne puisse vouloir nuire
    En apprenant que tant d'embrassades se firent.

     

    Catulle, fragment 5


    À Nyx et Foénor.

     



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  • Nulle femme ne put se dire aimée aussi
    Vraiment que tu le fus par moi, ô ma Lesbie
    Jamais un lien ne fut aussi bien respecté
    Que dans l'amour que je portais de mon côté.

    Fragment 87.


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  • Je ne veux pas. Il va rentrer. Là, dans l'instant.
    J'entends ses pas dans l'escalier, je tremble un temps
    Le temps déploie ses doigts d'acier mais je le sens
    L'angoisse croît je vais pleurer, en me pliant

    J'ai décidé de me défendre, j'ai fermé
    La porte à clé, il peut l'entendre, il est fâché
    J'entends crier, je dois descendre, j'ai peur et
    Lui, il le sait, il n'est pas tendre, c'est compté

    La porte craque sous le poids des coups puissants
    Je prends un sac tout contre moi, en espérant
    Que cette flaque ne se voit qu'en la cherchant
    Bientôt la claque arrivera, où est Maman ?

    J'entends sa voix dans le salon, à peine assez
    Pour qu'il se soit fait la raison de s'arrêter
    Il descend, croit que la Suzon a dû rêver
    Pour une fois, Maman, c'est bon, j'ai évité

    Ce qui se fait le samedi quand tu t'en vas.


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