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Par Morelon le 27 Mai 2012 à 01:12
C'est l'amertume qui te prend ô ma princesse
Dans le tumulte inassouvi de ce vieux mage
Dans les nuages un oiseau bat du plumage
Que je conserve loin de toi Ô ma traîtresseEt toi tu ris Tu ris de moi Ô ma bougresse
Parmi les femmes que je laisse en mon sillage
Même si rien n'écœure plus qu'un maquillage
Je veux te voir Ici ce n'est que peur Et stress.Et je serai annihilé sous tes piqûres
Avant nous nous souhaitions à la revoyure
Sommes-nous donc de ces mémoires de KaboulQuand je serai chargé de joie et d'opulence
Je reviendrai à tes côtés, sans contresens
Et les marées en toi et moi toujours refoulentMerci à Sheyla !
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Par Morelon le 22 Mai 2012 à 18:47
La mer est folle c'est la foule en pleine liesse
Dans le tumulte inassouvi de ce vieux mage
Une puissance de tempête pourtant sage
Et le danger au loin épie toute faiblesseEt toi tu ris Tu ris de moi Ô ma bougresse
Mystérieux le vent bouscule et s'aménage
Pourtant aucun oiseau ne perd de son plumage
Il nous faut voir Destin et son triste facièsMaintenant l'eau a des remous dans ses bordures
Cette douleur se fait suture et puis coupure
Comme un éclair en mon esprit rue et débouleJe ne suis rien Je suis trop fort et sans défense
Poséidon ayez pitié et tolérance
Le jour où l'âme se perd où la larme couleMerci à Cara-Elena pour sa participation :)
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Par Morelon le 17 Mai 2012 à 19:38
Il régne dans la nuit
Un froid à mordre l'âme
Les brouillards éblouis
Se dessinent en flammesL'ombre des réverbères
Mathématiquement
Se lie à la lumière
A l'ombre du suivantAu loin fusent des cris
De joie Plus rien ne bouge
Et petit à petit
Un pas foule un sol rougeDes hommes se rassemblent
Parlent d'un air tremblant
Ces hommes se ressemblent
De par leurs vêtementsIls soufflent, adoucis
La respiration lente
Le front plein de souci
Car la nuit fut violenteLa vapeur leur dessine
Un halo inquiétant
Plus loin. Une piscine
Un corps flotte : un enfant.Seconde version :
Il régne dans la nuit
Un froid à mordre l'âme
Les brouillards éblouis
Se dessinent en flammesL'ombre des réverbères
Mathématiquement
Se lie à la lumière
A l'ombre du suivantAu loin fusent des cris
De joie Plus rien ne bouge
Et petit à petit
Un pas foule un sol rougeDes hommes se rassemblent
Parlent d'un air tremblant
Ces hommes se ressemblent
Jusqu'à leurs vêtementsIls soufflent, adoucis
Respiration sifflante
Le front plein de souci
Car la nuit fut violenteLa vapeur leur dessine
Un halo inquiétant
Plus loin. Une piscine
Un corps flotte : un enfant.
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Par Morelon le 15 Mai 2012 à 23:25
Le vent insupportable exhale des injures
Il porte sur son front d'aigres relents acides
Et glisse dans les blés ses doigts chauds et humides
Et une odeur infecte dans la chevelureIl ne fait que souffler un esprit pathétique
Au costume élimé, écailles de dragon
Dont la jointure usée craque comme des gonds
Qui se met à bouger, pris d'un désir uniqueCelui de respirer l'air froid et impavide
D'en sentir l'âme par sa flûte et ses brûlures
De jouer à l'abri du vent et du sulfure
Et d'attendre la pluie que l'orage décide.
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Par Morelon le 14 Mai 2012 à 22:35
Je possède les morts et les mots m'appartiennent
Et le temple enfumé de ma bouche les sert
Je recrache la cendre affolée, les persiennes
En dessinent la danse éperdue. Je préfèreGarder le mot aussi loin que l'âme le peut
Et le lâcher dans un hommage un peu tardif
Parler le mort, lui qui veille, autour de mes voeux
Et l'exhumer de ma mémoire. Il m'est nocifSi je ne le partage à mon humanité
Car un monde se fait à partir de ses restes
Un langage construit par les mots oubliés
La solitude pèse et la fumée empesteJ'écrase ma lumière au coeur du cendrier
Les mots y manquent d'air, l'air fait défaut aux morts
Le seul souffle possible à ces spectres liés
Se dessine en mon râle à travers un rai d'or.À Bernard Noël.
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Par Morelon le 13 Mai 2012 à 11:06
J'attends encore votre lettre, mon amour
En ce printemps au soleil sourd, coupant le ciel
Mon muguet noir, vivace, as-tu le regret court
De ne me voir, toi qui nous disais éternels ?
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Par Morelon le 11 Mai 2012 à 01:00
Des masques sombres veillent
Dans l'attente incertaine
D'un serpent mécanique et métropolitainBien cachée des soleils
Sa masse souveraine
Vient accoucher d'un râle éternel et succinctLes personae s'engouffrent
Dans le monstre immobile
En foules ordonnées par les cent orificesEt le ver souffle et souffre
Il ahane et s'exile
Systématiquement au prochain intersticeIl agonise encore
Et enfante à présent
L'amas parasitaire et grouillant de costumesMais reste dans son corps
Pour encor quelque temps
Un tas glauque et obscur de visages de brumeQue tente d'égayer
D'une musique fausse
Un semblable exhortant la pitié généreuseMélodie ponctuée
Des peines du colosse
Et des cris de folie dans la houle nombreuseLa mimique implorante
La moue du rejeton
La musique s'éloigne et la pitié avecLe ver encor serpente
Ahans et carillons
Les visages sont durs et les esprits sont secsEt dans tout ce tumulte
Ces fracas, ces insultes
Le silence se fait soudain autour de moi.
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