• Trees bleed an Ocean
    Leaves are a sad wave
    In the Wind of September

     


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  • Les nuages gisent
    Au loin sur le ciel
    Et ne laissent rien des terres 


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  • Plus loin que le ciel
    Plus loin que la fin
    Les saisons sont différentes. 


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  • Matelot sur l'esquif
    Pris dans l'ire des mers
    Prie donc, chétif sans pairs
    Afin d'en sortir vif. 


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  • Au lointain le soleil étendait son aura
    Le vermeil des rivières dormantes brillait
    Sous les doigts de ces fées qui domptent les reflets
    Les nuages froissaient comme des vieux draps

    Dans un coin de nature abandonné de tous
    Un être fin et beau apparaissait parfois
    Transformant des carcasses de fer en vieux bois
    Par un geste des mains poignaient de jeunes pousses

    Un mystère est comment cet être-là se nomme
    D'où il vient, et surtout d'où vient cette magie
    Qui lui fait transformer en plantes ces débris
    Délaissés il y a très longtemps par les hommes

    Car d'homme il n'en vit plus, en tout cas par ici
    Ils ont tous fui ville et l'air de la folie
    Les roues des bus, en masse, ont poussé leurs brefs cris
    Il semblerait qu'ils soient partis en une nuit

    Et lui est arrivé, moi j'étais oublié
    Il m'a nourri, puis m'a sauvé en un instant
    Il passe par ces lieux déserts, de temps en temps
    Transformer quelque tôle entre deux rocs pliée

    Moi je ne bouge plus de ce monde enfin vif
    Laissé par mes apparemment plus pris
    Par leurs propres survies, mais je les ai compris
    De toute façon l'Être m'a changé en if.

    Et rien ne me blesse que de ne le connaître.


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  • Des contes de fées
    M'ont un jour narré
    La fin d'un amour fragile. 


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  • Tant que je verrai
    Les étangs gelés
    Nul ne me fera  douter.


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