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Matelot sur l'esquif
Pris dans l'ire des mers
Prie donc, chétif sans pairs
Afin d'en sortir vif.
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Au lointain le soleil étendait son aura
Le vermeil des rivières dormantes brillait
Sous les doigts de ces fées qui domptent les reflets
Les nuages froissaient comme des vieux drapsDans un coin de nature abandonné de tous
Un être fin et beau apparaissait parfois
Transformant des carcasses de fer en vieux bois
Par un geste des mains poignaient de jeunes poussesUn mystère est comment cet être-là se nomme
D'où il vient, et surtout d'où vient cette magie
Qui lui fait transformer en plantes ces débris
Délaissés il y a très longtemps par les hommesCar d'homme il n'en vit plus, en tout cas par ici
Ils ont tous fui ville et l'air de la folie
Les roues des bus, en masse, ont poussé leurs brefs cris
Il semblerait qu'ils soient partis en une nuitEt lui est arrivé, moi j'étais oublié
Il m'a nourri, puis m'a sauvé en un instant
Il passe par ces lieux déserts, de temps en temps
Transformer quelque tôle entre deux rocs pliéeMoi je ne bouge plus de ce monde enfin vif
Laissé par mes apparemment plus pris
Par leurs propres survies, mais je les ai compris
De toute façon l'Être m'a changé en if.Et rien ne me blesse que de ne le connaître.
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