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Par Morelon le 27 Septembre 2012 à 20:45
Lorsque nos doigts s'effleurent
Au bruissement des feuilles
Dans l'aube pleine de noirceurDans l'ombre du tonnerre
Jouons le simple accueil
Palmes et pluies au fil de l'airAu gré du foudroyeur
A l'envi de mon oeil
La courbe douce à moi s'éclaireLa clameur de l'enfer
Chante un céleste orgueil
Réduisons l'univers à l'union de nos coeurs.
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Par Morelon le 2 Juillet 2012 à 21:52
Les badauds attroupés Le drapeau est en berne
Un drapeau noir et triste au mouvement flapi
Le deuil est entamé La révolte est finie
Et devient une idée que personne ne cerne
Lisse Pure et nacréeRien ne peut arrêter l'horlogerie funeste
Car la mort nous relègue au rang de l'absolu
Insipide parfait Mystère résolu
On peut tout en tirer comme d'un manifeste
Ou d'un livre sacréLes badauds ci et là questionnent le défunt
D'un ignare cerveau se compose un éloge
Réservant la critique aux plus intimes loges
Pauvres révoltes dont les idées sont la fin
La pensée massacrée.
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Par Morelon le 2 Juillet 2012 à 21:50
Regarde-moi dans le blanc des cieux
Raconte-moi comme tu m'oublies
Fais-moi pleurer, et fais-moi des plis
Comme d'un drap d'amour nuageuxQue n'étais-tu simplement idée
Ou souvenir, mais tu es présente
Sur ma peau par tes lèvres mordantes
Nous scellions nos corps intimidésLe sceau est brisé. Depuis longtemps.
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Par Morelon le 28 Juin 2012 à 18:32
Sais-tu, la chair est faible et la sienne m'est douce
Nul regret ne peut nuire à mon souvenir d'elle
De son corps de ses yeux de ses seins infidèles
Sais-tu, la chair est faible et la sienne m'est douceL'absente confectionne une heureuse tristesse
Elle en orne l'esprit, décor des solitudes
Autrefois désirable et désormais bien prude
L'absente confectionne une heureuse tristessePour la première fois, mon coeur n'est pas vidé
Vois-tu, point de douleur dans ce seul palpitant
Pour la première fois depuis l'âge d'enfant
J'ai aimé une femme et non pas une idée.
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Par Morelon le 21 Juin 2012 à 12:49
Passons donc cette vie sous des pans de silence
Dans un confort stérile et loin les un des autres
Que rien ne soit ni tien ni mien encor moins nôtre
Passons-la donc loin de la moindre intelligenceSous un velours d'un noir profond aux reflets or
Pensant les hommes en pensant l'humanité
En admirant comme on admirerait des morts.
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Par Morelon le 15 Juin 2012 à 11:59
Le petit orage
Qui gronde
Qui grondeLa petite rage
Qui germe
Qui germeL'infime pensée
Qui fronde
Qui frondeL'infirme pensée
Qui ferme
Qui ferme.
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Par Morelon le 14 Juin 2012 à 23:13
Petit craquage des examens.
Bois pour distraire ton envie Ton coeur râleur
Bois pour l'enfant brisé en vol, laissé à terre
Bois pour tous ceux ici, pour ceux qu'ont leurs malheurs
Bois pour le vieux tout sec, isolé, grabataireBois pour un monde simple Un monde de désirs
Bois pour ne plus penser le temps d'une soirée
Bois pour remettre en cause et bois jusqu'à gésir
Bois pour tolérer même un sinistre enfoiréQue la raison ne soit qu'une simple fenêtre
Et que la création ne t'appartienne plus
Et que la boisson donne à une idée de naître
Et de te revenir pour autant qu'elle plûtEt quand l'esprit revient, qu'il réconforte l'âme
Bois pour te réveiller, béant face à ce monde.
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