Difficile d'écrire, quand même. Etudes, famille, tout ça... On va dire que ça détend, hormis les quelques moments de déchiffrage de ratures sur mes carnets. Faudrait que je m'achète un nouveau calepin.

Sinon je modifie pas mal le blog. J'suis pas graphiste. Faut-il le préciser?

A l'ombre d'un chêne
Une femme dort
Couverte de feuilles d'or

Aux élans de joies
Aux passions brûlantes
Donnez-moi plutôt l'hiver.

Je survole les tours, je rêve
Je tombe avant que tu me voies
Te contempler dans tes draps froids
Je m'envole au jour qui se lève

Et je disparais pour demain
Je reviendrai voler autour
Des logements aux froids contours
Je sais que tu en squattes un

Je me laisse parfois tomber
Là où les gens peuvent me voir
Je ne sais si, de mon perchoir
Tu gardes le torse bombé

Tu ne me connais, sais-tu
Et demain tu te jetteras
Tu quitteras les papiers gras
Qui ont l'odeur de tes murs nus

Cette fois-ci je ne peux rien
Et c'est avec une impuissance
Face à ces plaies que rien ne panse
Désespéré que je te viens

Tu les connais ces désespoirs
Ces fins de siècles chaque nuit
Qui mêlent l'alcool et l'ennui
On envoie tout se faire voir

On se réveille le matin
La tête en feu et en compote
Et cette pensée un peu sotte
"Il est seize heures du matin"

Tu les détestes, ces personnes
Qui te partagent sans donner
Sans recevoir, sans pardonner
Ecoute le réveil qui sonne

Regarde le ciel de la ville
Autant d'étoiles jour et nuit
Juste un soleil un peu réduit
Pourtant vivant, pourtant tranquille

Je vole assez haut pour te voir
Sans être vu, et je suis triste
De te voir couchée sur la liste
De celles qui aiment un soir

Et tes nuits vides se font rares
Qui te font voir ta condition
Je vole encore, comme un con
Je suis un ange sans pouvoirs

C'est aujourd'hui, c'est cette nuit
Que ta meurtrière routine
T'achève à coups de cocaïne
Et moi je suis déjà parti

Je n'ai rien pu pour toi, ma chère
M'aurais-tu vu que j'aurais dû
Partir bien plus tôt que prévu
J'ai tenu jusqu'à la rivière

Je ne peux pas me dévoiler
C'est comme ça, que l'on existe
Nous les malheureux anges tristes
Morts comme les ciels étoilés

Ton maquereau est désolé
Tant d'argent parti en poussière
Ton corps n'est plus aussi beau qu'hier
L'espoir du regard envolé

Je t'ai tiré de l'eau afin
Qu'on te retrouve et qu'on t'enterre
Je vais souvent au cimetière
Pour me maudire et mon destin.

Dansez, les étoiles
Dansez, herbes folles
Dansez alors que je dors

I remembered long time ago
A whisper I cannot recall
I think it was about a fall
And a way it was hard to go

I'm turning into kind of geek
An hopeless people who cannot
Build himself without fucking doubts
I hate myself seeming so weak

Why have I to be so  alone
I know I am silly for you
A damned thin I cannot get through
I wish I was the coldest stone

To have a reason to be still
Because friends are sometimes freaking
Relationships I keep ruining
And the wind seems to blaze hell

I'm leaving some part of myself
I am now naked of all I wore
I will walk until I'm footsore
Part let on the top of a shelf

I've probably forgotten now.

La fête est finie Elle avait bien commencé.
Et tout autour des bougies renversées
Des verres éclatés et des ballons percés
J'ai toujours du plaisir à y danser

Jeunesse perdue dans les tréfonds de la nuit
Même pas foutue de gérer sa vie
Une gerbe de fleurs sur la mort de l'envie
Une fleur de gerbe sur nos ennuis

Nous, cadavres baiseurs, pourtant pleins de morale
Et tout autour des bougies renversées
Des verres éclatés et des ballons percés
De l'amour de l'envie il ne reste qu'un râle