• Sonnet du double.

    J'ai taillé dans le bois, de belles initiales
    Lettres entrecroisées et incompréhensibles
    Œuvre d'art d'un malade au cœur par trop sensible
    Qui lui-même ne sait sa folie infernale

    Je me parle à moi-même. Tu sais, c'est spécial
    D'avoir un compagnon qui leur soit inaudible
    Pour ceux qui ne comprennent que l'imperceptible
    Peut être au minimum aussi beau qu'une étoile

    Mais ces deux initiales tu les connais bien
    Car le nom qu'elles cachent n'est rien que le tien
    Et elles sont les mêmes, cela va sans dire

    La solitude est morte, la solitude est double
    Dans cet étrange lien que la société trouble
    Je me fiance à moi-même et surtout pour le pire.

    « VilleSuzon. »

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