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Mes souvenirs avaient un goût d'espoir
Ma nostalgie s'ouvrait sur le bonheur
De voir un jour pointer l'aube meilleure
Et me prenait l'envie de vous revoirJe baladais mes doigts bien maladroits
Sur ma guitare pour y composer
Des chansons douces ou un peu osées
Et je pensais qu'aimer était un droitNe cherche plus, enfant, ce doux pipeau
Sens le grand froid déposer sur ton corps
Le doux parfum de l'espoir le plus mort
Sens cette odeur se poser sur ta peauPensez-vous donc être part de ma vie ?
J'en suis navré, car je vais alors vous blesser
J'ai le projet de partir visiter
D'autres rivages par mers et pays.
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Parcourant la terre d'un pas de velours
Le Loup solitaire se veut le plus fort
Sa tête si fière devant l'arbre mort
Contemple les pierres du roc le plus lourdLa lune l'éclaire d'un rayon funeste
Il aime la guerre quand elle est bien sombre
Le gibier se terre tout au fond des ombres
Et la lutte amère se fait manifesteCours, le Loup sent ton odeur.
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Dans la fraîcheur des étoiles
Le Loup rejoint sa tanière
La Lune se fait un voile
Plus fin que le voile d'hierEncore le Loup a faim
Encore le Loup se meurt
Et l'hiver se fait malin
Sans pitié et sans douceurEt le Loup doucement couve
Un appétit que rien n'apaise
Et le retour de la louve
Repose comme une braiseLe Loup est seul dans son antre
Regarde la Lune en sang
Retentit l'appel du ventre
Va, Loup, va chasser le vent.
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Le ciel est blanc comme une robe d'été
Rayé de bleu comme une robe d'été
Souple et léger comme une robe d'été
Et plein de sel comme une robe d'été.Le ciel est blanc comme l'écume de mer
Rayé de bleu comme l'écume de mer
Souple et léger comme l'écume de mer
Et plein de sel comme l'écume de mer.Le ciel est blanc comme l'onde des marées
Rayé de bleu comme l'onde des marées
Souple et léger comme l'onde des marées
Et plein de sel comme l'onde des maréesLe ciel est blanc comme le vide en mon cœur
Rayé de bleu comme le vide en mon cœur
Souple et léger comme le vide en mon cœur
Et plein de sel comme le vide en mon cœurAucune joie ne le ponctue de sa trace
Aucune peine n'y imprime sa face
Ce n'est qu'un ciel que vient parfois consteller
L'indifférence d'une nuit étoilée
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Plaignez-vous du tumulte
Plaignez-vous de la pluie
De ce qu'on vous détruit
Les objets de vos cultes
Pleurez donc sur la mort
Sur ce qui est brisé
Pleurez sur ces pensées
Qui vivotent encoreJe vis loin du bonheur
Et loin de la souffrance
Vivant heure après heure
Une seule existenceParlez de vos orages
Comme d'une tempête
Regardez les parages
Et ne soyez en fêteGardez votre ironie
Gardez votre sarcasme
Ce sont les plus grands prix
D'une vie de fantasmesJe vis en solitaire
Me parlant à moi-même
De ces voix-là qui m'aiment
Le moins seul de la terreCriez sur le ciel bleu
Et sur l'amère absence
De ces moments heureux
Quand il pleut sur la chanceGeignez sur le destin
Qui vous prive et vous rend
Les miettes d'un festin
De la cour des tout grandsJe laisse vos malheurs
Dans les mains de qui veut
Je leur souhaite mes vœux
Et je garde mon cœur.
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