• L'un des Quatre

    La place était pleine de monde
    Les religieux partout priant
    Et les athées vides de science
    Vénéraient dans leur ignorance
    Un dieu caché Quand du néant
    Sort une silhouette blonde 

    Un homme blanc du blanc des yeux
    Nu Presque Enfin D'un pagne ceint
    Torse bardé de noirs motifs
    Aux ongles durs comme des griffes
    Aux cheveux durs comme du crin
     Au regard dur et ténébreux

    Le vol est lent et le ciel plein
    Mille nuances colorées
    L'ange est levé Il nous contemple
    De ses yeux graves comme un temple
    Le monde est prêt à l'adorer
    Et soudain il ouvre ses mains

    Le ciel est blanc et l'ange reste
    En l'air il tient de sombres lances
    La foule capte et veut s'enfuir
    Mais déjà on se sent partir
    Les cris précèdent le silence
    Percés par les ombres funestes

    Tous ont péri Plus un esprit
    Ne dresse plus son poing fébrile
    Vers le ciel pur qui l'a trahi
    L'ange repart tout enhardi
    Poursuivre sa mission stérile ;
    L'ange repart, et il sourit.

    « Le criAfterlife »

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