• Grande nouvelle !

    Enfin, non, parce que je le sais depuis longtemps. Je fais du théâtre, vous voyez. Enfin, faire du théâtre, ce sont de bien grands mots (sauf celui du milieu).

    Mais je joue, ce 3 juin, au théâtre des Riches-Claires, près d'Annessens (ou de la Bourse), à 20h.

    L'entrée est gratuite, c'est un vendredi.

    Avec un groupe d'académie (ah ah, d'un coup on est moins tenté, hein ?), J.M. Tellier met en scène "Les Héros de mon Enfance".

    Malgré le mot "enfance" dans le titre, je vous déconseille d'amener les plus petits... ;)

    Cette année, je chante, et je suis censé incarner un Prince Charmant, raison de plus pour venir voir ma déchéance !

    En vous attendant,

    Morelon

     Mise à jour : voici l'affiche de la pièce !

    Les divagations étymologiques du Professeur Seur

    Affiche de la pièce

     

     

     


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  • L'homme est un arbre volant
    Une graine qui s'envole
    D'une spore inquiète et folle
    Et pousse en descendant

    Je planterai mes racines
    Dans un terrain meuble et tendre
    Là où je pourrai entendre
    Cette voix qui me fascine.


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  • Sun

    Embrasse-moi Laisse-moi voir
    Le beau soleil qui s'est caché
    Dans les replis de ta chemise
    Il y a là bien trop de soir
    Approche-toi Je veux chercher
    Cette lumière Où l'as-tu mise
    Je sais qu'elle est en ton pouvoir
    Tu irradies, amourachée
    Sur mon envie qui t'est soumise
    Embrasse-moi Laisse-moi voir
    Cette lumière détachée
    De tout ciel De toute emprise.



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  • Les passants vont au gré de l'averse
    Océan fluctuant, parapluies
    Courant fort et couleur de la suie
    Que la pluie décolore et transperce

    Et chacun et se gèle et se gerce
    Tombe enfin où la pluie l'a conduit
    Un seul homme put porter à lui
    Les rayons du soleil qu'il disperse

    Sur la mer de cadavres trempés.


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  • Aux voyages de Jack qui perdit au whist mon fez bleu

    Je perds au whist le yack bigleux, que fumez-vous ?

    J'acquis le bon whisky vitreux. Fumez, Gaspard.


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  • Porc : le mot "porc" vient du latin porcus, dérivant lui-même du grec porkos. Des fois je ne sais pas quoi dire devant ces imbéciles qui pensent parler latin en rajoutant des -us à tout bout de champ, ou grec avec les -os, quand je vois des origines aussi simples.

    Une fois de plus, Cicéron prouva que son esprit était aussi obtus que l'angle des pupilles de Jean-Paul Sartre, comme nous pouvons le lire dans la retranscritption de ses dialogues avec Amatus Cesairus Sangabwanus ;

    "Quid est ?
    - Hoc est po'cus.
    - Nihil est a haruspicis rogando. Et non es, niger"

    Ce qui se traduit librement par :

    "C'est quoi ça ?
    - C'est un po'c.
    -Pas besoin d'un magicien. Ce que tu n'es pas
    (je refuse de traduire la suite)"

    Cicéron, tu me déçois.

    "Porc" se traduit par pork en anglais, porco en italien, varken en néerlandais, puerco en espagnol. C'est à vous décourager d'aimer les langues (de porc).

    Le porc est un suidé, famille qui comprend les cochons (sus scrofa domesticus), le sanglier (sus scrofa singularis), le babyrousa ("Bieber osa", en référence à la sortie de Baby, en swahili). Famille redoutée pour ses odeurs corporelles. Ne dit-on pas "suer comme un porc" ? Ah, attendez, mon assistant vient me toucher un mot.

    ...

    Ah, ça fait du bien, une bonne rectification. Maintenant qu'on m'a remis les mots en place, je corrige :

    Le porc est un suidé, famille qui pue, mais pas à cause de la transpiration. D'ailleurs les suidés ne transpirent pas. Ce qui explique pourquoi cet animal est toujours doux au toucher, même en sentant la mort. "Tu transpires comme un porc"  est donc un compliment.

     

    Brhoum. Passons. Je vous propose un autre mot.

     

    Porche : du latin porticus, qui contrairement à une grande partie des mots en -us, était féminin, mais passant en latin populaire au masculin en raison de cette terminaison. Ainsi, le mot "porche" faillit être féminin dans la langue de Molière.

    Transposons-nous dans un univers parallèle dans lequel cette mutation n'a pas eu lieu. Chaque SDF a une porche. C'est magnifique. Léon, clochard depuis des années, passe sous une marronnier (les noms d'arbres étaient aussi féminins tout en terminant pas -us), rejoint sa porche. Tout a l'air d'aller mieux.

    Porticus ne vient pas du grec stoa. Et c'est tant mieux.


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  • Elle n'est plus là
    Elle est partie tôt
    Vous êtes père, il paraît.


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