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Par Morelon le 12 Avril 2012 à 15:40
Qui se plaît à écrire en vers ces derniers temps ?
Quelques vieux écrivains, quelques jeunes hippies
Mais à peine lit-on qu'on repose le livre
Encor la poésie ! Des trucs de bateau ivre
De goélands, demain dès l'aurore ou bien pis !
De rêve familiers, de rythmes endormants !Ce genre de propos fait saigner les tympans
De qui écrit en vers, sans nommer poésie
Les quelques mots rythmés qui se mettent à vivre
Les stances jumelées qui semblent se poursuivre
Par vraie humilité, par fausse modestie
Manque l'alexandrin dans ces jours peu chantants.
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Par Morelon le 10 Avril 2012 à 22:57
C'est l'amertume qui te prend ô ma princesse
Sous le ciel noir et puis sous l'ombre des cordages
Comme un passant Qui nous bouscule sans ambages
Au Panthéon Poséidon titille ArèsEt toi tu ris Tu ris de moi Ô ma bougresse
Dessus les ondes au couchant et son ramage
Dans un sursaut un coup de pluie un dérapage
Panique : viennent l'au secours Le S.O.S.Et je serai annihilé sous tes piqûres
Le bâtiment ne puait guère que souillure
Comme un éclair en mon esprit rue et débouleDieux de papier donnez-moi donc votre clémence
Donne-moi donc ton grand désir, ton exigence
Une fois l'onde devenue l'immonde fouleMerci à étudianten3ebacdroit !
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Par Morelon le 10 Avril 2012 à 15:02
La mer est folle c'est la foule en pleine liesse
Dans la clameur d'un bruit rempli d'enfantillages
Une puissance de tempête pourtant sage
Ce n'est un feu ni un repos Une faiblesseJe n'y crois pas Je ne veux pas que ça paraisse
Sous l'onde obscure et sous le ciel bardé d'orage
Cependant nul n'a pu différer son voyage
Quand l'amour mêle et joie et haine et gentillesseAlors le mousse ensommeillé sent le sulfure
Ramène-moi auprès de toi Les temps sont durs
Comme ton corps au mien d'amour d'amour se mouleJe suis et fuis Je pousse et pouffe Je repense
L'orage est mort et je te veux Dernière chance
Et voguons loin, près de Boston ou de SéoulMerci à Télégramme ! Son blog ici !
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Par Morelon le 10 Avril 2012 à 14:25
De dures tours face aux tourments soudain se dressent
Les rochers graves Sont récifs pour le volage
Au sombre instar du dieu du trouble et de l'orage
Que je conserve loin de toi Ô ma traîtresseJe veux te voir venir au rang des poétesses
Là où le mal ne se produit ou se propage
Mais l'œil est vif Il se fait dur et sans partage
Dans les filets du très grand MéphistophélèsEnsuite l'air devint d'un coup très doux, très pur
Mes doigts pliés sur tes replis Ta reliure
Comme ton corps au mien d'amour d'amour se mouleChantons encore l'hymne aimé de l'élégance
Apprends-moi tout Le cœur La vie L'indifférence
Une fois l'onde devenue l'immonde foule-Merci à Kitari !
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Par Morelon le 1 Mars 2012 à 08:31
Je vous reverrai à l'aube tranquille
Quand il n'y aura plus d'ombre en Paris
Ténèbre et soleil fondront sans un cri
Nous admirerons l'éveil de la villeJe maudis l'écart, les cœurs puérils
L'amour qui s'échappe en salmigondis
Les fleurs que n'aimez Les cadeaux bannis
Aussi ce parfum loin d'être subtilJonchent mon plancher des milliers de feuilles
Aux encres séchées noires comme un deuil
Quelque gribouillis Uniques costumesJ'ai ce mauvais tic J'écris à mitraille
Je lèche ma plaie Je tombe et défaille
Mon cœur est mauvais autant que ma plume.
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Par Morelon le 29 Février 2012 à 10:22
J'ai jeté mon cœur dans le vide-ordures
Avec ma fierté et quelques pelures
D'oignons et d'orgueil et tout cela pue
Comme la douleur d'un enfant perdu
Ton regard de bois que j'ai cru d'argent
Je m'en débarasse au bonheur des gens
Voguant dans la rue comme des navires
Pour vous gentes dames et tristes sires
J'ai jeté mon cœur Il m'en reste encore
Je ne pense pas au doigt de la mort
Dans les tourbillons de neige et d'émoi
Je suis trop vivant pour crever de froid
J'ai jeté mon cœur tout bardé de tripes
Car il me brûlait, et nom d'une pipe
Plus que mon grand gel je hais ta chaleur
Elle qui m'emplit de joie tout à l'heure
J'ai repris mon cœur et tout mon désir
Au creux de ma main Il est encor beau
Noir et très amer comme un bel oiseau
Il me faut jeter rien qu'un souvenir.
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Par Morelon le 1 Novembre 2011 à 13:37
Je bosse sur la version finale (texte + musique)
I'm leaving...
I'm leaving no one.
Don't mind my lack of goodbye.
Don't mind me not seeing you
Through the windows of the train
I would not look very gladI'm leaving
For my nostalgic nowhere
For my nostalgic nowhere
For my nostalgic nowhere
For my nostalgic nowhereI'm leaving
I'm leaving nowhere.
Don't mind me making you sad
Don't mind me giving you pain
Cause it's an eye for an eye
No justice except your tearsI'm leaving
For my nostalgic nowhere
For my nostalgic nowhere
For my nostalgic nowhere
For my nostalgic nowhereI'm leaving...
I'm leaving no one.
You have travelled to this place
Remember that odd sadness
Usually it's in your mind
But mine is too tired for thisI'm leaving
For my nostalgic nowhere
For my nostalgic nowhere
For my nostalgic nowhere
For my nostalgic nowhereI'm leaving...
I'm leaving no one.
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