• Qui se plaît à écrire en vers ces derniers temps ?
    Quelques vieux écrivains, quelques jeunes hippies
    Mais à peine lit-on qu'on repose le livre
    Encor la poésie ! Des trucs de bateau ivre
    De goélands, demain dès l'aurore ou bien pis !
    De rêve familiers, de rythmes endormants !

    Ce genre de propos fait saigner les tympans
    De qui écrit en vers, sans nommer poésie
    Les quelques mots rythmés qui se mettent à vivre
    Les stances jumelées qui semblent se poursuivre
    Par vraie humilité, par fausse modestie
    Manque l'alexandrin dans ces jours peu chantants.

     


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  • C'est l'amertume qui te prend ô ma princesse
    Sous le ciel noir et puis sous l'ombre des cordages  
    Comme un passant Qui nous bouscule sans ambages 
    Au Panthéon Poséidon titille Arès 

    Et toi tu ris Tu ris de moi Ô ma bougresse
    Dessus les ondes au couchant et son ramage 
    Dans un sursaut un coup de pluie un dérapage
    Panique : viennent l'au secours Le S.O.S.

    Et je serai annihilé sous tes piqûres
    Le bâtiment ne puait guère que souillure 
    Comme un éclair en mon esprit rue et déboule 

    Dieux de papier donnez-moi donc votre clémence
    Donne-moi donc ton grand désir, ton exigence
    Une fois l'onde devenue l'immonde foule

    Merci à étudianten3ebacdroit !


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  • La mer est folle c'est la foule en pleine liesse
    Dans la clameur d'un bruit rempli d'enfantillages
    Une puissance de tempête pourtant sage
    Ce n'est un feu ni un repos Une faiblesse

    Je n'y crois pas Je ne veux pas que ça paraisse
    Sous l'onde obscure et sous le ciel bardé d'orage
    Cependant nul n'a pu différer son voyage
    Quand l'amour mêle et joie et haine et gentillesse

    Alors le mousse ensommeillé sent le sulfure
    Ramène-moi auprès de toi Les temps sont durs
    Comme ton corps au mien d'amour d'amour se moule

    Je suis et fuis Je pousse et pouffe Je repense
    L'orage est mort et je te veux Dernière chance
    Et voguons loin, près de Boston ou de Séoul

    Merci à Télégramme ! Son blog ici !


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  • De dures tours face aux tourments soudain se dressent
    Les rochers graves Sont récifs pour le volage 
    Au sombre instar du dieu du trouble et de l'orage 
    Que je conserve loin de toi Ô ma traîtresse

    Je veux te voir venir au rang des poétesses
    Là où le mal ne se produit ou se propage
    Mais l'œil est vif Il se fait dur et sans partage
    Dans les filets du très grand Méphistophélès

    Ensuite l'air devint d'un coup très doux, très pur
    Mes doigts pliés sur tes replis Ta reliure
    Comme ton corps au mien d'amour d'amour se moule

    Chantons encore l'hymne aimé de l'élégance
    Apprends-moi tout Le cœur La vie L'indifférence
    Une fois l'onde devenue l'immonde foule

    -Merci à Kitari !

     

     


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  • Je vous reverrai à l'aube tranquille
    Quand il n'y aura plus d'ombre en Paris
    Ténèbre et soleil fondront sans un cri
    Nous admirerons l'éveil de la ville

    Je maudis l'écart, les cœurs puérils
    L'amour qui s'échappe en salmigondis
    Les fleurs que n'aimez Les cadeaux bannis
    Aussi ce parfum loin d'être subtil

    Jonchent mon plancher des milliers de feuilles
    Aux encres séchées noires comme un deuil
    Quelque gribouillis Uniques costumes

    J'ai ce mauvais tic J'écris à mitraille
    Je lèche ma plaie Je tombe et défaille
    Mon cœur est mauvais autant que ma plume.


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  • J'ai jeté mon cœur dans le vide-ordures
    Avec ma fierté et quelques pelures
    D'oignons et d'orgueil et tout cela pue
    Comme la douleur d'un enfant perdu
    Ton regard de bois que j'ai cru d'argent
    Je m'en débarasse au bonheur des gens
    Voguant dans la rue comme des navires
    Pour vous gentes dames et tristes sires
    J'ai jeté mon cœur Il m'en reste encore
    Je ne pense pas au doigt de la mort
    Dans les tourbillons de neige et d'émoi
    Je suis trop vivant pour crever de froid
    J'ai jeté mon cœur tout bardé de tripes
    Car il me brûlait, et nom d'une pipe
    Plus que mon grand gel je hais ta chaleur
    Elle qui m'emplit de joie tout à l'heure
    J'ai repris mon cœur et tout mon désir
    Au creux de ma main Il est encor beau
    Noir et très amer comme un bel oiseau
    Il me faut jeter rien qu'un souvenir.


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  • Je bosse sur la version finale (texte + musique)

    I'm leaving...

    I'm leaving no one.

    Don't mind my lack of goodbye.
    Don't mind me not seeing you
    Through the windows of the train
    I would not look very glad

    I'm leaving

    For my nostalgic nowhere
    For my nostalgic nowhere
    For my nostalgic nowhere
    For my nostalgic nowhere

    I'm leaving

    I'm leaving nowhere.

    Don't mind me making you sad
    Don't mind me giving you pain
    Cause it's an eye for an eye
    No justice except your tears

    I'm leaving

    For my nostalgic nowhere
    For my nostalgic nowhere
    For my nostalgic nowhere
    For my nostalgic nowhere

    I'm leaving...

    I'm leaving no one.

    You have travelled to this place
    Remember that odd sadness
    Usually it's in your mind
    But mine is too tired for this

    I'm leaving

    For my nostalgic nowhere
    For my nostalgic nowhere
    For my nostalgic nowhere
    For my nostalgic nowhere

    I'm leaving...

    I'm leaving no one.




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